VARIABLE
variable L16 Livre XVI, 11 déc. 1968.): C’est en tant que, dans ce champ de l’Autre nous avons défini ces trois S (Sα, Sβ, Sγ) où nous prétendions saisir le sujet) par une certaine fonction, appelons-la R, définie par ailleurs, à savoir que x n’était pas membre de x, et que R(x) [cf. schéma du 4.12.68], c’est ce qui transformait tous ces éléments signifiants dans l’occasion en quelque chose qui restait (puisque ouvert) indéterminé ; qui prenait pour tout dire fonction de variable. C’est en tant que nous avons spécifié à quoi doit répondre cette variable, à savoir, une proposition qui n’est pas n’importe laquelle, qui […] est que la variable doit être sujet, que surgit la nécessité de ce signifiant comme autre qui ne saurait d’aucune façon s’inscrire dans le champ de l’Autre [nous soulignons, S.S-N.].
variable L16 4/6 9 Est-ce que vous ne sentez pas là que nous nous trouvons à ce point-noeud qui est celui déjà proprement marqué dans la logique d’ARISTOTE, et qui motive l’ambiguïté de la substance et du sujet de l’hypokaimenon, pour autant qu’il n’est logiquement rien d’autre que ce que la logique mathématique, peu après, a pu isoler dans la fonction de la variable, c’est à savoir ce qui n’est rien que désignable par une proposition prédicative. L’ambiguïté tout au long du texte aristotélicien se maintient, non pas sans être distinguée à la façon d’une tresse entre cette fonction parfaitement isolée par lui d’hypokaimenon et celle d’ousia [qu’il vaudrait mieux traduire par Être, ou par Etance, par le Wesen de HEIDEGGER]