vendredi, octobre 11, 2024
Recherches Lacan

LXX ENCORE Leçon du 13 Février 1973

Leçon du 13 février 1973

Tous les besoins, tous les besoins de l’être parlant sont contaminés par le fait d’être impliqués dans une autre satisfaction soulignez ces trois mots — à quoi ils peuvent faire défaut, les dits besoins j’entends. Comment ça peut-il se faire ? Cette première phrase… Que — mon Dieu — en me réveillant ce matin, je l’ai mise sur le papier, comme ça, pour que vous l’écriviez… cette première phrase emporte l’opposition des besoins, si tant est que ce terme… dont le recours est commun, vous le savez… puisse si aisément se saisir, puisqu’après tout il ne se saisit qu’à faire défaut à ce que je viens d’avancer comme cette autre satisfaction. L’autre satisfaction — tout de même vous devez l’entendre ! -c’est bien ce qui se satisfait au niveau de l’inconscient, et pour autant que quelque chose s’y dit, et ne s’y dit pas s’il est bien vrai qu’il est structuré comme un langage. Je reprends là, c’est-à-dire d’une certaine distance de ce à quoi depuis un moment je me réfère, c’est à savoir la jouissance dont dépend cette autre satisfaction, celle qui se supporte du langage. Si comme ça, enfin dans l’intervalle… dans l’intervalle des temps de ce que j’énonce ici… il vous arrive, ça pourrait vous arriver, ça pourrait même vous être indiqué par des échos que vous auriez de ce qu’en traitant il y a longtemps… il y a très longtemps : 58-59… L’Éthique de la psychanalyse j’ai désigné, enfin ce sur quoi j’ai insisté en partant de rien de moins que l’Éthique à Nicomaque d’ARISTOTE. Ça peut se lire ! Il n’y a qu’un malheur pour un certain nombre ici, c’est que ça ne peut pas se lire en français. C’est manifestement intraduisible. Il m’est arrivé, il m’est arrivé de m’assurer… je ne le soupçonnais pas jusqu’à présent… en m’en faisant venir un exemplaire pendant que j’étais à la montagne, en m’en faisant venir un exemplaire qu’on a pu me trouver, grâce à je ne sais quoi qui arrive dans l’édition… les éditeurs m’enragent ! Ce n’est pas une raison pour que je leur fasse de la réclame, en en parlant justement de ce qu’ils m’enragent… dans l’occasion c’est pas ça qui m’enrageait du tout, simplement une traduction qui bien sûr m’avait servi, à moi comme aux autres… parce qu’il ne faut pas croire que je lis comme ça aisément, enfin, le grec… et alors la traduction, quand elle est en face, donne un petit support, enfin… Ouais ! Enfin bref, il y avait chez GARNIER autrefois une chose qui a pu me faire croire qu’il y avait une traduction, d’un nommé VOILLEQUIN, ou VOILQUIN, je ne sais pas comment ça se prononce. C’est un universitaire évidemment, c’est pas de sa faute !… C’est pas de sa faute si le grec ne se traduit pas en français ! Quoi qu’il en soit, pour avoir eu cette traduction toute seule, depuis quelques temps les choses s’étant condensées de façon telle, qu’on ne vous donne plus chez GARNIER que… qui s’est en plus réuni à FLAMMARION, ouais !… on ne donne plus chez GARNIER que le texte français. Ouais ! Alors quand vous lisez ça, vous n’en sortez pas. C’est à proprement parler inintelligible. « Tout art et toute recherche… — je sais pas, je commence hein —… de même que toute action et toute délibération réfléchie… quel rapport entre ces quatre trucs là ?… tendent semble-t-il vers quelque bien. Aussi a-t-on eu parfois parfaitement raison de définir le bien : ce à quoi on tend en toutes circonstances. Toutefois… ça vient là-dessus comme des cheveux sur la soupe, on n’en a pas encore parlé… il paraît bien qu’il y a une différence entre les fins ».

Je défie quiconque pourra de ce texte s’en débrouiller sans d’abondants commentaires, et qui ne peuvent pas ne pas faire référence… et je vous assure très péniblement toujours… au texte grec, pour éclairer cette masse épaisse, dont pourtant il est tout de même impossible de penser que c’est simplement parce que c’est des notes mal prises. On a été, bien sûr, parce que… il vient, il vient comme ça avec le temps quelques lucioles dans l’esprit des commentateurs, il leur vient à l’idée que s’ils sont forcés de se donner tant de peine, il y a peut-être à ça une raison ! enfin, il est pas forcé du tout que ARISTOTE ce soit impensable. J’y reviendrai… Moi ce que j’avais écrit… enfin, comme ça, sous la forme de ce qui se tape… ce qui se trouvait écrit de ce que j’avais dit de l’Éthique, a paru plus qu’utilisable aux gens mêmes qui justement, à ce moment-là, s’occupaient de me faire… de me désigner à l’attention de l’Internationale de Psychanalyse, avec le résultat que l’on sait.

Mais du même coup, enfin… enfin ça aurait été très bien si de tout ça il avait quand même flotté ces quelques réflexions sur ce que la psychanalyse comporte d’éthique : ça aurait été en quelque sorte tout profit ! J’aurais fait, moi, plouf ! Et puis L’Éthique de la psychanalyse aurait surnagé. Voilà un exemple… il faut prendre les choses toujours au plus près… un exemple de ceci que le calcul ne suffit pas. Parce que… parce que moi j’ai empêché cette Éthique de la psychanalyse de paraître ! Je m’y suis refusé simplement, à partir de l’idée que — mon Dieu — les gens qui ne veulent pas de moi, moi je ne cherche pas à les convaincre. Il ne faut pas convaincre : le propre de la psychanalyse, c’est de, de ne pas vaincre, con ou pas ! [Rires] C’était quand même un séminaire pas mal du tout ! À tout prendre, et parce que la chose avait été déjà comme ça une fois écrite, et par les soins de quelqu’un qui ne participait pas du tout à ce calcul de tout à l’heure, qui lui, avait fait ça, comme ça franc-jeu, comme argent, de tout cœur… qu’il avait lui alors, qu’il en avait fait un écrit, un écrit de lui. Il ne songeait d’ailleurs pas du tout, bien sûr, à me ravir. Il l’aurait produit tel que, si j’avais bien voulu, bon ! Alors j’ai pas voulu. Mais ça n’empêche pas que c’est peut-être de tous les séminaires, le seul que je réécrirai moi-même, et dont je ferai un écrit. Il faut bien que j’en fasse un quoi ! Pourquoi ne pas choisir celui-là. Bon ! Vous voyez que ce que j’essaie, ce qu’il faut faire, n’est-ce pas, c’est quand même… disons : il n’y a pas de raison de ne pas se mettre à l’épreuve de voir, une chose comme ça par exemple, en quoi FREUD, en posant certains termes comme il a pu, en pensant ce qu’il découvrait. Comment, comment ce terrain, d’autres le voyaient avant lui ? C’est ça que je dis, une preuve de plus, une façon autre d’éprouver ce dont il s’agit, c’est que ce terrain n’est pensable que grâce aux instruments dont on opère, et que les seuls instruments dont nous pouvions voir se véhiculer le témoignage, eh bien c’est des écrits. Il est tout à fait clair, il est rendu sensible par une épreuve toute simple, que même à le lire dans la traduction française, l’Éthique à Nicomaque, n’est-ce pas… vous n’y comprendrez rien bien sûr, mais pas plus qu’à ce que je dis, donc ça suffit quand même… vous verrez qu’ARISTOTE c’est pas plus compréhensible que ce que je vous raconte, et que ça l’est même plutôt moins parce qu’il remue plus de choses, et des choses qui nous sont plus lointaines. Mais il est clair que cette autre satisfaction dont je parlais à l’instant, eh bien c’est exactement celle, repérable de surgir — de quoi ? — eh bien mes bons amis, impossible d’y échapper si vous ne mettez là, au pied du truc, n’est-ce pas des universaux : du Bien, du Vrai, du Beau. Qu’il y ait ces trois significations, spécifications, donne un aspect pathétique à l’approche qu’en font certains textes, comme ça, ceux qui relèvent d’une pensée autorisée… je dis autorisée avec le sens, entre guillemets, que je donne à ce terme… léguée avec un nom d’auteur. Il y a certains textes qui nous viennent comme ça de ce que je regarde à deux fois à appeler une culture très ancienne, parce qu’il est clair que c’est pas de « la culture ». La culture en tant que distincte de la société, ça n’existe pas. La culture c’est justement ça, d’ancien, que nous n’avons plus sur le dos que comme une vermine. Parce que nous ne savons pas qu’en faire sinon nous en épouiller, moi je vous conseille de la garder parce que ça chatouille, ça réveille… Ça réveillera vos sentiments qui tendent plutôt à devenir un peu abrutis sous l’influence des circonstances ambiantes, c’est-à-dire de ce que les autres, qui viendront après, appelleront votre culture à vous.

La culture…la culture qui sera devenue pour eux de la culture, parce que depuis longtemps vous serez là-dessous…tout ce que vous supportez de lien social, car en fin de compte il n’y a que ça : ce lien social que je désigne du terme de discours. Parce qu’il n’y a pas d’autre moyen de le désigner, dès qu’on s’est aperçu que le lien social ne s’instaure que de s’ancrer dans une certaine façon dans le langage, s’imprime, se situe, se situe sur cette « grouille », c’est-à-dire l’être parlant. Faut pas s’étonner, faut pas s’étonner que des discours antérieurs…et puis il y en aura d’autres…des discours antérieurs ne soient plus pensables pour nous, ou très difficilement. Bon, je veux dire que… en fin de compte de la même façon que, moi le discours que j’essaye d’amener au jour, il ne vous est pas – comme ça – tout de suite accessible de l’entendre, d’où nous sommes il n’est pas non plus très facile d’entendre le discours d’ARISTOTE. Mais est-ce que c’est une raison pour qu’il ne soit pas pensable ? Il est tout à fait clair qu’il l’est ! C’est simplement quand… quand nous imaginons, enfin, qu’ARISTOTE veut dire quelque chose, enfin que nous nous inquiétons de ce qu’il entoure. Parce qu’après tout, ce qu’il entoure, ce qu’il prend dans son filet, dans son réseau, ce qu’il retire, ce qu’il manie… à quoi il a affaire, avec qui il se bat, qu’est-ce qu’il… qu’est-ce qu’il soutient, qu’est-ce qu’il supporte, qu’est-ce qu’il travaille, qu’est-ce qu’il poursuit ?Mais évidemment, après tout, ce que je venais de vous lire tout à l’heure, les quatre premières lignes, vous entendez bien les mots, vous supposez bien que ça veut dire quelque chose, comme ça, quelque chose, vous ne savez pas quoi naturellement, mais « Tout art » ou « toute recherche », « toute action », tout ça : qu’est-ce que ça veut dire chacun de ces mots ? C’est quand même parce qu’il en a mis beaucoup à la suite, et puis que ça nous parvient imprimé après avoir été écrit, comme ça, pendant longtemps, qu’on suppose qu’il y a quelque chose qui fait, qui fait prise au milieu de tout ça, et c’est bien à partir du moment où nous nous posons la question, la seule : où est-ce que ça les satisfaisait des trucs comme ça ? Peu importe quel en fut alors l’usage, on sait que ça se véhiculait, qu’il y avait des volumes d’ARISTOTE. Ça nous déroute quand même, et très précisément en ceci : « où est-ce que ça les satisfaisait » n’est traduisible que de cette façon « où est-ce qu’il y aurait eu faute à une certaine jouissance ? ».

Autrement dit, pourquoi, dans un texte comme ceci, pourquoi est-ce qu’ils se tracassaient comme ça ?Vous avez bien entendu, faute, défaut, quelque chose qui ne va pas, quelque chose qui dérape dans ce qui, dans ce qui manifestement est visé, et puis ça commence comme ça tout de suite, au début, le Bien et le Bonheur : « DU BI, DU BIEN, DU BENÊT  » !La réalité est abordée avec les appareils de la jouissance, voilà encore une formule que je vous propose, si tant est que nous nous centrions bien sur ceci : que d’appareil il n’y en a pas d’autre que le langage. C’est comme ça que chez l’être parlant la jouissance est appareillée, et c’est ça ce que dit FREUD, bien sûr si nous corrigeons cet énoncé qui est celui où je vais en venir tout à l’heure pour l’accrocher, à savoir celui du principe du plaisir. Ce que ça veut dire ? Pourquoi il l’a dit comme ça ? Il l’a dit comme ça parce qu’il y en avait d’autres qui avaient parlé avant lui et que c’était la façon qui lui paraissait la plus audible. C’est très facile à repérer en fin de compte, et cette conjonction d’ARISTOTE avec FREUD, ça aide à ce repérage. Si je pousse loin au point où maintenant ça peut se faire, si l’inconscient est bien ce que je dis, structuré comme un langage, à savoir qu’à partir de là ce langage s’éclaire sans doute de se poser comme appareil de la jouissance, mais inversement la jouissance aussi, peut-être qu’en elle-même aussi, elle montre qu’elle est en défaut, que pour que ce soit comme ça, il faut quelque chose de son côté qui boite. Qu’est-ce que je vous ai dit : la réalité est abordée avec ça, avec les appareils de jouissance. Et oui, ça veut pas dire que la jouissance est antérieure à la réalité, c’est là aussi un point où FREUD a prêté à malentendu, quelque part. Et vous trouverez dans ce qui est classé en français dans les Essais de Psychanalyse …je vous dis ça pour que vous vous repériez, si je vous donne simplement l’indication bibliographique, vous saurez même pas où c’est …c’est dans les Essais de Psychanalyse. Il y a quelque chose qui ressemble, qui ressemble à l’idée d’un développement, n’est-ce pas, qu’il y a un Lust-Ich avant un Real-Ich. C’est un glissement, c’est un retour à l’ornière, cette ornière que j’appelle le  développement, et qui n’est qu’une hypothèse de la maîtrise. Soit disant que le bébé : rien à faire avec le Real-Ich. Pauvre lardon… incapable d’avoir la moindre idée de ce que c’est que le réel ! C’est réservé aux gens que nous connaissons, à ces adultes, dont par ailleurs il est expressément dit qu’ils ne peuvent jamais arriver à se réveiller. C’est-à-dire que quand il arrive dans leur rêve quelque chose qui menacerait de passer au réel, ça les affole tellement qu’aussitôt ils se réveillent, c’est-à-dire qu’ils continuent à rêver ! Il suffit de lire, il suffit d’y être un peu, il suffit de les voir vivre, il suffit de les avoir en psychanalyse – Ouais ! – pour s’apercevoir ce que ça veut dire donc, que le « développement ».Oui, quand on dit primaire et secondaire pour les processus, il y a peut-être là une sorte de façon de dire, qui fait illusion. En tout cas disons que c’est pas parce qu’un processus est dit primaire…on peut bien les appeler comme on veut après tout …qu’il apparaît le premier. Quant à moi, j’ai jamais regardé un bébé sans… en ayant le sentiment qu’il n’y avait pas pour lui de monde extérieur : il est tout à fait manifeste qu’il ne regarde que ça, et que ça l’excite manifestement ! Et ce – mon Dieu – dans la proportion exacte où il ne parle pas encore. À partir du moment où il parle, eh ben…à partir de ce moment-là, très exactement, pas avant…je comprends qu’il y ait du refoulement. Le processus est peut-être primaire – du Lust-Ich – et pourquoi pas ? Il est évidemment primaire dès que nous commencerons à penser, mais il est certainement pas le premier.

Cette idée du développement qui se confond – avec quoi ? – avec le développement de la maîtrise…je l’ai dit tout à l’heure…c’est là qu’il faut quand même avoir un petit peu, enfin un peu d’oreille, comme pour la musique : je suis m’être, je progresse dans la m’êtrise, le développement c’est quand on devient de plus en plus m’être, je suis m’être de moi comme de l’Univers. Ouais, c’est bien là ce dont je parlais tout à l’heure : de con-vaincu. L’univers…à partir de certaines petites – comme ça – lumières, un peu… que j’ai essayé de vous donner…l’univers, l’univers c’est une fleur de rhétorique. Alors ça pourrait peut-être aider à comprendre que… avec cet écho littéraire, que le moi, peut-être aussi, l’est… fleur de rhétorique sans doute, qui pousse du pot du principe du plaisir, de ce que FREUD appelle Lustprinzip, et de ce que je définis : « de ce qui se satisfait du blablabla ». Car c’est ça quand je dis que l’inconscient est structuré comme un langage. Faut que je mette les points sur les i !L’univers, vous pouvez peut-être tout de même maintenant vous rendre compte, à cause de la façon dont j’ai accentué l’usage de certains mots, leur application différente dans les deux sexes, à savoir ce que j’ai accentué du « tout » et du « pas tout », l’univers, c’est là où de dire tout réussit… Ouais ! Est-ce que je vais me mettre à faire là du William James ? …réussit à quoi ? La réponse…grâce au point où avec le temps j’ai fini par vous en faire arriver, où j’espère avoir fini par vous en faire arriver… : réussit à faire rater le rapport sexuel de la façon mâle. Normalement je devrais recueillir ici des ricanements, hélas rien de pareil ! Les ricanements devraient vouloir dire : Ah ! vous voilà donc pris, deux manière de la rater l’affaire, le rapport sexuel. C’est comme ça que se module la musique de l’épithalame. L’épithalame, le duo…parce qu’il faut quand même distinguer le duo du dialogue…l’alternance, la lettre d’amour, ce n’est pas le rapport sexuel. Ils tournent autour du fait qu’il n’y a pas de rapport sexuel.

Qu’il y ait donc, la façon mâle de tourner autour et puis l’autre, que je désigne pas autrement, parce que c’est ça que cette année je suis en train d’élaborer, à savoir comment de la façon femelle ça s’élabore du « pas tout ». Seulement comme jusqu’ici ça n’a pas beaucoup été exploré le pas tout, c’est ça évidemment qui me donne un peu de mal. Là-dessus je vais vous en raconter une bien bonne pour vous distraire un peu. Ouais, c’est que, au milieu de mes sports d’hiver, j’ai cru devoir – pour tenir une parole – me véhiculer jusqu’à Milan, à une heure à vol d’oiseau rapide de Milan que c’était, par le chemin de fer ça faisait une journée entière d’y aller. Bon, enfin bref, j’ai été à Milan et…comme moi je ne peux jamais quitter, parce que je suis comme ça vous comprenez…j’ai dit que je referais L’Éthique de la psychanalyse, mais c’est parce que je la ré-extrais, je ne peux pas ne pas rester au point où j’en suis, de sorte que de donner ce titre absolument fou pour une conférence aux milanais qui n’ont jamais entendu parler de ça : la psychanalyse dans sa référence au rapport sexuel. Ben ils sont très intelligents. Ils ont tellement bien entendu qu’aussitôt, le soir même, dans le journal, il était écrit : « Pour le Docteur Lacan, les dames, les «  donne », n’existent pas ! » [ Rires ]Ben c’est vrai que voulez-vous, si le rapport sexuel n’existe pas, ben, il n’y a pas de dames quoi, hein ! [ Rires ]Il y avait une personne qui était furieuse, c’était une dame du M.L.F. de là-bas [ Rires ]. Et même qu’il a fallu… qu’il a fallu que je leur explique, et j’ai pris le soin de leur expliquer. Il y en avait en tout cas une qui était vraiment… ah oui ! Je lui ai dit : « Venez demain matin, je vous expliquerai de quoi il s’agit, je vous expliquerai de quoi il s’agit, que c’est justement de ça que je parle ! ».J’essaie d’élaborer ce qu’il en est de cette affaire du rapport sexuel à partir de ceci : que, s’il y a un point d’où ça pourrait s’éclairer…puisque justement il y a quelque chose-là qui ne se réunit pas…c’est justement du côté des dames, pour autant que c’est, de l’élaboration du pas tout qu’il s’agit… qu’il s’agit de frayer la voie, ce qui est mon vrai sujet de cette année – derrière cet Encore – qui est… ben voilà : un des sens, que j’essaie – encore – et après d’autres. Ça veut dire que c’est peut-être par une autre voie que j’arriverai à faire sortir quelque chose, qui ne soit pas tout à fait ce qui s’est sorti jusqu’à présent sur la sexualité féminine. Parce que quand même c’est bien intéressant, et il est même frappant que… il y a une chose en tout cas qui de ce pas tout donne un témoignage éclatant, avec une de ces nuances, une de ces oscillations de signification qui se produit, parce que la langue ça doit tout de même nous habituer à ça. Vous voyez ce que ça change de sens, le pas tout, quand je vous dis : « Nos collègues analystes, sur la sexualité féminine, elles ne nous disent pas tout ! ». C’est même tout à fait frappant, parce qu’on ne peut pas dire que ce soit elles qui aient fait avancer d’un bout la question. Je parle de la sexualité féminine. Elles n’ont pas plus de raisons que les autres de ne pas en savoir un bout, il doit y avoir à ça une raison plus interne, liée justement à cette structure de l’appareil de la jouissance.

Bon alors, pour en revenir donc à ce que tout à l’heure je me soulevais à moi-même, bien tout seul, comme objection, à savoir que : qu’il y avait une façon de rater mâle et puis une autre. Je parle de rater le rapport sexuel, ce qui en est la seule forme de réalisation si comme je le pose il n’y a pas de rapport sexuel. Alors donc, quand je dis que, dire tout réussit, hein, ça n’empêche pas de dire pas tout de réussir aussi, à condition que ce soit de la même manière, c’est-à-dire que ça rate. Il ne s’agit pas d’analyser comment ça réussit. Il s’agit de répéter jusqu’à plus soif pourquoi ça rate. Pourquoi ça rate, c’est objectif. J’y ai déjà insisté. C’est même tellement frappant que c’est objectif, que c’est là-dessus qu’il faut centrer dans le discours analytique ce qu’il en est de l’objet. C’est l’objet. C’est pas la peine de chercher…comme je l’ai déjà dit depuis longtemps…le bon et le mauvais objet, et en quoi ils diffèrent : l’objet n’est ni bon… il y a le bon, il y a le mauvais, oh là là ! justement, aujourd’hui j’essaie d’en partir – hein ! – de ce qui a affaire avec le bon, le bien, et ce qu’énonce FREUD. Mais l’objet c’est un raté, c’est l’essence de l’objet le ratage. Vous remarquerez – hein – que j’ai parlé de l’essence – hein – tout comme ARISTOTE… Et puis après ! Ça veut dire que ces vieux mots sont tout à fait utilisables. Enfin, dans un temps où je piétinais moins qu’aujourd’hui…c’est même là que j’en suis passé, tout de suite après ARISTOTE…j’ai dit que si quelque chose avait un peu aéré l’atmosphère après tout ce piétinement grec autour de l’eudémonismeça veut dire le bonheur, tout simplement, ça, ça se traduit…si quelque chose les avait tirés de là, c’était la découverte de l’utilitarisme. Ça a fait sur les auditeurs que j’avais alors ni chaud ni froid, parce que l’ utilitarisme ils n’en avaient jamais entendu parler, de sorte qu’ils ne pouvaient pas faire d’erreur et qu’ils ne pouvaient pas croire que c’était le recours à l’utilitaire. Je leur ai expliqué ce que c’était que l’ utilitarisme au niveau de BENTHAM…c’est-à-dire pas du tout ce qu’on croit, et qu’il faut pour ça lire la Théorie, Theory of  fictions  …et que l’utilitarisme, ça ne veut pas dire autre chose que ça : c’est que les vieux mots… c’est de ça qu’il s’agit…ceux qui servent déjà, eh ben, c’est à quoi ils servent qu’il faut penser. Rien de plus. Et ne pas s’étonner du résultat quand on s’en sert. On sert à quoi ils servent : « à ce qu’il y ait de la jouissance qu’il faut », si vous me suivez jusqu’à présent, à ceci près que… grâce à quelque chose, que je ne peux tout de même pas toujours tout réévoquer, de ce que j’ai mis d’accent sur l’équivoque entre faillir et falloir  …ceci nous mène « à ce qu’il y ait la jouissance qu’il faut », à la traduire : « à ce qu’il y ait là, jouissance qu’il ne faut pas ».Oui, j’enseigne là quelque chose de positif comme on dit, à ceci près que ça s’exprime par une négation. Et pourquoi ça serait pas aussi positif qu’autre chose ? Le nécessaire, ce que je vous propose d’accentuer de ce mode, ce qui ne cesse – de quoi ? – eh ben justement, de s’écrire, c’est une très bonne façon de répartir au moins quatre catégories modales. Je vous expliquerai ça une autre fois, mais je vous en donne un petit bout de plus pour cette fois-ci. Ce qui ne cesse de ne pas s’écrire, c’est une catégorie modale qui n’est justement pas celle que vous auriez attendue pour s’opposer au nécessaire…qui aurait été plutôt le contingent…mais figurez-vous que le nécessaire est conjugué à l’impossible. Et ce « ne cesse de ne pas s’écrire  », c’en est l’articulation.

Mais laissons ! Le nécessaire en tant qu’il ne cesse de s’écrire, c’est que ce qui se produit c’est « la jouissance qu’il ne faudrait pas ». C’est là le corrélat de ce qu’il n’y ait pas de rapport sexuel. Et c’est le substantiel de la fonction phallique. Alors maintenant je reprends au niveau du texte. C’est « la jouissance qu’il ne faudrait pas » que j’ai cru dire  conditionnel. Ce qui nous suggère pour son emploi la protase,  l’apodose, c’est : « s’il n’y avait pas ça, ça irait mieux », conditionnel dans la seconde partie. L’implication matérielle, celle, dont les Stoïciens se sont aperçus que c’était peut-être ce qu’il y avait de plus solide dans la logique. La jouissance, donc : comment allons-nous exprimer ce « qu’il ne faudrait pas » à son propos, sinon par ceci : s’il y en avait une autre que la jouissance phallique… là, comme ça, pour que vous ne perdiez pas la corde, c’est affreux mais si je vous parle comme ça, comme j’ai pris mes notes ce matin, vous perdrez le fil … s’il y en avait une autre, il ne faudrait pas que ce soit celle-là. C’est très joli. Il faut user, hein, il faut user, mais user vraiment, savoir user, user jusqu’à la corde de choses comme ça, bêtes comme chou, des vieux mots. C’est ça l’utilitarisme. Et ça a permis un grand pas pour décoller des vieilles histoires, là, d’universaux où on était engagé depuis PLATON et ARISTOTE, et où ça avait traîné pendant tout le Moyen-âge, et où ça étouffe encore LEIBNIZ, au point qu’on se demande comment il a été aussi intelligent. Oui, s’il y en avait une autre, il ne faudrait pas que ce soit celle-là. Écoutez ça ! Qu’est-ce que ça désigne « celle-là  » ? Ça désigne ce qui dans la phrase est l’autre ? Ou celle d’où nous sommes partis pour désigner cette autre, comme autre ? Parce qu’enfin, si je dis ça qui se soutient au niveau de l’implication matérielle, parce qu’en somme la première partie désigne quelque chose de faux« s’il y en avait une autre » : il n’y en a pas d’autre que la jouissance phallique. Sauf celle sur laquelle la femme ne souffle mot, peut-être parce qu’elle ne la connaît pas, celle qui la fait pas toute en tout cas. Il est donc faux, hein, qu’il y en ait une autre. Ce qui n’empêche pas la suite d’être vraie. À savoir qu’« il ne faudrait pas que ce soit celle-là ». Vous savez que c’est tout à fait correct, que quand le vrai se déduit du faux c’est valable, ça colle, l’implication. La seule chose qu’on ne peut pas admettre, c’est que du vrai suive le faux. Pas mal foutue la logique ! Qu’ils se soient aperçus de ça tous seuls, ces Stoïciens, il y avait CHRYSIPPE, et puis il y en avait un autre qui n’était pas du même avis. Mais quand même, il ne faut pas croire que c’était des choses qui n’avaient pas de rapport avec la jouissance. Il suffit de faire réhabiliter ces termes. Il est donc faux « qu’il y en ait une autre », ce qui nous empêchera pas de jouer une fois de plus de l’équivoque, et à partir non pas de faillir mais de faux, et de dire qu’« il ne faudrait pas que ce soit celle-là ». À supposer qu’il y en ait une autre, mais justement il n’y en a pas, et du même coup, c’est pas parce qu’il n’y en a pas…et que c’est de ça que dépend le « il ne faudrait pas » …pour que le couperet n’en tombe pas moins sûr. Eh bien celle-là qui n’est pas l’autre, celle dont nous sommes partis, il faut que celle-là soit faute, entendez-le culpabilité, et faute de l’autre, de celle qui n’est pas. Ce qui nous ouvre comme ça latéralement, je vous le dis comme ça, au passage, ce petit aperçu qui a tout son poids dans une métaphysique. Il peut arriver des cas où ça soit pas seulement nous qui allions chercher un truc pour nous rassurer dans cette mangeoire de la métaphysique. Nous pouvons aussi, nous, lui refiler quelque chose et, bien que le non-être ne soit pas, il faut quand même pas oublier qu’à tout instant, si ceci que j’ai dit – que le non-être ne soit pas – si ceci est porté par la parole au compte de l’être dont c’est la faute… dont c’est la faute que le non-être ne soit pas…et c’est bien vrai d’ailleurs que c’est sa faute parce que si l’être n’existait pas, on serait bien plus tranquille avec cette question du non-être, et c’est donc bien mérité qu’on le lui reproche, à savoir qu’il soit en faute.

C’est bien pour ça aussi que, si c’est bien vrai ce que je vous débite, qui me met en rage à l’occasion, ce dont je suis parti, je suppose que vous ne vous en souvenez pas, c’est que quand je m’oublie au point de… de « poublier », c’est-à-dire « toublier », il y a du « tout » là-dedans, eh bien je mérite d’écoper. D’écoper que ce soit de moi qu’on parle, et pas du tout de mon livre. Exactement comme ça se passait – enfin c’est partout pareil – à Milan où c’est peut-être pas tout à fait de moi qu’on parlait quand on disait que pour moi « les dames n’existent pas », mais c’est certainement pas de ce que je venais de dire.Bon, alors revenons-en à notre ARISTOTE après cet éclaircissement que nous avons fait. Qu’en somme cette jouissance, cette jouissance c’est-à-dire ce qui vient à celui qui parle, et pas pour rien, c’est parce que déjà, parce que c’est un petit prématuré. Il a quelque chose à faire avec ce fameux rapport sexuel dont il n’aura que trop l’occasion de s’apercevoir qu’il n’existe pas. C’est donc bien plutôt en second…en second qu’en premier…et dans FREUD il y en a la marque, il y en a des traces : s’il a parlé d’Urverdrängung, de refoulement primordial, c’est bien parce que justement le vrai, le bon, le refoulement de tous les jours, eh ben justement il est pas premier, il est second. On la refoule, la dite jouissance, ben parce qu’il ne convient pas qu’elle soit dite, et ceci pour la raison justement que le dire n’en peut être que ceci : comme jouissance : elle ne convient pas, ce que j’ai déjà avancé tout à l’heure par ce biais : qu’elle n’est pas celle qu’il faut, qu’elle est celle qu’il ne faut pas. Le refoulement ne se produit qu’à attester dans tous les dires, dans le moindre des dires, ce qu’il y a d’impliqué de ce dire que je viens d’énoncer : que la jouissance ne convient pas, non decet. Ne convient pas à quoi ? Au rapport sexuel en ce sens qu’à cause de ce qu’elle parle, ladite jouissance, lui, le rapport sexuel, n’est pas. C’est bien pour ça que, elle fait… elle fait mieux de se taire, avec le résultat que ça rend le rapport sexuel, dans son absence même, encore un peu plus lourd, ou plus lourde si c’est de l’absence qu’il s’agit.C’est bien pour ça que… qu’en fin de compte elle se tait pas, et que le premier effet du refoulement c’est que, c’est qu’elle parle d’autre chose. Et c’est ce qui fait le ressort…comme je l’ai lourdement indiqué…c’est ce qui fait de la métaphore le ressort. Voilà !Vous voyez le rapport de tout ça avec l’utilité, cet utilitaire ça vous rend capable de servir à quelque chose. Et ceci faute de savoir jouir autrement qu’à être… qu’à être joui, ou joué puisque c’est justement la jouissance qu’il ne faudrait pas. Eh bien, c’est à partir de là, c’est à partir de ce pas à pas qui m’a fait aujourd’hui scander quelque chose d’essentiel, qu’il nous faut aborder…et je vous en laisserai le temps à vous congédier maintenant…qu’il nous faut aborder cet éclairage que peuvent prendre l’un de l’autre, ARISTOTE et FREUD, d’interroger comment pourrait bien se… se… s’épingler, de se traverser l’un l’autre, ce dont ARISTOTE au Livre VII de la dite Éthique de Nicomaque pose la question à propos… à propos… à propos du plaisir.

Comme le plaisir de cette façon non douteuse, ce qui lui paraît le plus sûr, à se référer à la jouissance ni plus ni moins, il pense sans aucun doute, que c’est là quelque chose qui ne peut que se distinguer du besoin, ces besoins dont je suis parti dans ma première phrase. Là il s’agit, dit-il, de ce qu’il encadre de la génération, c’est-à-dire de ce qui se rapporte au mouvement. Pour lui – ARISTOTE – le mouvement, en raison de ce qu’il a mis au centre de son monde…de ce monde à jamais maintenant foutu le camp à vau-l’eau…de ce qu’il ait mis au centre : le moteur immobile , c’est dans la ligne de ce qui suit immédiatement… à savoir le mouvement que ce moteur immobile sait causer…c’est un peu plus loin encore pour ce qu’il en est de ce qui naît et de ce qui meurt, de ce qui s’engendre et se corrompt…que les besoins bien sûr se situent : les besoins, ça se satisfait par le mouvement. Chose étrange, comment se fait-il que nous devions, sous la plume de FREUD, précisément retrouver ça dans l’articulation de ce qu’il en est du principe du plaisir ? Quelle équivoque fait que dans FREUD, le principe du plaisir ne s’évoque que de ce qui vient d’excitation, et de ce que cette excitation provoque de mouvement pour s’y dérober ? Quelle chose étrange que ce soit là ce qui vient sous la plume de FREUD à devoir être traduit par principe du plaisir, quand dans ARISTOTE assurément, il y a là quelque chose qui ne peut être considéré que comme une atténuation de peine, mais sûrement pas comme un plaisir.Si ARISTOTE vient à épingler quelque part ce qui est du plaisir, ça ne saurait être que dans ce qu’il appelle, et qu’on ne peut traduire en français que comme une activité, ce qu’il appelle ἐνέργεια [ energeïa ], et dans l’occasion encore n’y en a-t-il que de choisies qu’il peut promouvoir à cette fonction d’éclairer ce qu’il en est du plaisir. Chose très étrange, chose très étrange, les exemples qu’il en donne…et bien sûr non sans cohérence…ce sont le « voir ». C’est là pour lui où réside le plaisir suprême, et en même temps celui qu’il distingue du niveau où il plaçait la γἐνεσιζ [ genesis ] la génération de quelque chose, celle qu’il repousse du cœur, du centre, du pur plaisir. Nulle peine n’a besoin de précéder le fait que nous « voyons », pour que « voir » soit un plaisir. C’est amusant que mise sur ce pied, mise sur cette voie, posée comme ça – la question – il lui faille… consultez toujours le Livre VII…mettre en avant – quoi ? – ce que le français ne peut traduire autrement…faute… faute de mot qui soit équivoque…que « odorer ». Ici ARISTOTE met sur le même plan l’olfaction, et ce qui est étrange, et la vision. Et il en a un vif sentiment de diversité de la chose, et aussi que le plaisir…si opposé que semble ce second sens au premier…le plaisir s’en trouvait supporté. Et il y ajoute troisièmement : l’« entendre ».Bon, puisque nous arrivons tout près de quarante-cinq, je peux bien amorcer, ne pas vous laisser en devinette,  la remarque qu’à s’avancer sur cette voie, mais ne reconnaissez-vous pas que sur cette voie…dont, après tout, il faut que nous ayons déjà fait le pas que je vous ai dit tout à l’heure…de voir que la jouissance se réfère centralement à « celle-là qu’il ne faut pas », « qu’il faudrait » pour qu’il y ait du rapport sexuel, mais qui y reste toute entière accrochée, ce qui surgit sous la pointe, sous l’épinglage dont le désigne ARISTOTE – c’est quoi ? c’est très exactement ce que l’expérience analytique nous permet de repérer comme étant…d’au-moins un côté de l’identification sexuelle, le côté mâle pour le nommer…ce qui se repère d’être l’objet justement. L’ objet qui se met à la place de ce qui de l’Autre ne saurait être aperçu. C’est pour autant que l’objet(a) joue quelque part… et d’un départ, d’un seul : du mâle…le rôle de ce qui vient à la place du partenaire manquant, que se constitue – mais quoi ? – ce dont nous avons l’usage de voir surgir aussi à la place du réel, à savoir le fantasme. Mais je suis presque au regret d’en avoir, de cette façon, dit assez, ce qui veut dire toujours trop dit, puisque si l’on ne voit pas la différence, la différence radicale de ce qui se produit de l’autre côté, à savoir à partir… je ne peux pas dire de la femme… puisque justement ce que la prochaine j’essaierai d’énoncer d’une façon qui se tienne, qui se tienne et soit assez complète pour que puissiez  vous en supporter le temps que durera ensuite la reprise, c’est-à-dire un demi mois …que du côté de L femme… mais marquez ce « La » de ce trait oblique dont je désigne chaque fois que j’en ai l’occasion …ce qui doit se barrer à partir de L femme, c’est d’autre chose que de l’objet(a) – je vous l’énoncerai la prochaine fois – qu’il s’agit dans ce qui vient à suppléer à – ce rapport sexuel – n’être pas.

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