SAVOIR
savoir L09 15/11/61 p.19 savoir absolu: [remarquez] qu’à la reporter sur la phénoménologie, et notamment sur la phénoménologie hégélienne, la fonction de ce SSS prend sa valeur d’être appréciée quant à la fonction synchronique qui se déploie en ce propos, sa présence toujours là, depuis le début de l’interrogation phénoménologique, à une certain point, un certain noeud de la structure, nous permettra de nous déprendre du déploiement diachronique censé nous mener au savoir absolu.
savoir L12 13/1/65? p.3 Savoir absolu.
savoir L21 11 juin 1974 Livre XXI, Les non-dupes errent,: l’inconscient comme savoir dysharmonique est plus étranger à une femme qu’à l’homme. […] Il lui est étranger parce qu’il lui vient de l’homme […] de l’homme dont elle rêve […] Mais une femme conserve, si je puis dire, un petit peu plus d’aération dans ses jouissances. Elle est moins échancrée contrairement à l’apparence. Et c’est là-dessus que je voudrais terminer […] sur ceci qui est extrait de Peirce : c’est qu’il s’est aperçu quand même que la logique, la logique aristotélicienne, c’est une logique purement prédicative et classificatoire. Alors il s’est mis à cogiter autour de l’idée de relation, à savoir ce qui est parfaitement, ce qui va de soi, ce qui est du billard, du billard concernant non pas l’épinglage fonctionnel à un seul argument, que je viens de vous donner pour être celui de l’identification, en en remettant la chose dans la poche de la femme, il s’est mis à cogiter autour d’une relation idéale vidée […] x R y, une fonction à deux arguments. […] Qu’est-ce que la relation “savoir” ? L’on voit que pour répondre nous sommes bien obligés de rentrer dans le registre de la signifiance; ce dont il s’agit dans la position du maître, c’est toujours en effet des conséquences de l’introduction du sujet dans le réel et de ce qui en résulte pour la jouissance. /…/ Nous ne pouvons, en effet, introduire la jouissance que sous le mode logique de ce qu’ARISTOTE appelle une ousia, c’est-à-dire, quelque chose qui ne peut être ni attribué à un sujet, ni mis sous aucun sujet, qui n’est pas susceptible de plus ou de moins. La jouissance est en effet ce dans quoi le principe de plaisir marque ses traits et ses limites. /…/ Il n’y a de jouissance que du corps.